Une mère qui avait l'habitude de cacher ses poils faciaux montre maintenant sa barbe en toute confiance

Avr 07, 2023 by apost team

Une mère de famille confrontée à la croissance des poils du visage depuis l'adolescence a décidé d'embrasser sa barbe et a finalement appris à avoir plus confiance en son apparence inhabituelle.

Gennevieve Vaillancourt, de l'Ontario, au Canada, avait l'habitude de cacher désespérément sa pilosité faciale lorsque celle-ci a commencé à pousser sur sa lèvre supérieure et son menton. Elle avait environ 16 ans lorsque ses hormones ont changé et qu'elle s'est laissé pousser une barbe complète en un rien de temps.

Vaillancourt fait partie des 4 à 20% de femmes en âge de procréer dans le monde qui souffrent du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), une affection dans laquelle les ovaires produisent davantage d'androgènes, c'est-à-dire d'hormones sexuelles mâles. L'hirsutisme, c'est-à-dire l'apparition d'une pilosité excessive, drue et foncée sur le visage, la poitrine, le dos, les bras et les jambes, est une manifestation indésirable du syndrome des ovaires polykystiques.

La pilosité peut être gérée par un traitement médical approprié, grâce à des consultations régulières avec un médecin spécialiste de la reproduction, un dermatologue ou un endocrinologue. Il existe de nombreuses options pour traiter la pilosité faciale du SOPK, y compris la prise de médicaments.

Cependant, dans ses jeunes années, Vaillancourt a dû se raser tous les jours. En raison de son apparence, Vaillancourt a admis qu'elle était victime d'intimidation à l'école. Les enfants faisaient des blagues sur le fait qu'elle devait se raser ou se mêlaient de ses habitudes de toilette. Ces intrusions ont provoqué chez elle un sentiment de honte.

Son diagnostic de SOPK a dissipé une partie de la confusion liée à l'évolution de son corps, mais elle a également eu l'impression que sa condition lui enlevait sa féminité. Vaillancourt a déclaré lors d'une interview en 2022 qu'elle avait perdu l'espoir de devenir mère, ce qui est un accomplissement pour certaines femmes, car le SOPK peut également conduire à l'infertilité.

Heureusement, en 2019, Vaillancourt est devenue mère d'un garçon qu'elle a nommé Duncan. Il a joué un rôle dans sa décision d'arrêter de cacher sa barbe et d'accepter davantage son apparence.

« Je voulais montrer l'exemple », a déclaré la mère à Metro. « Je ne pouvais pas lui apprendre à aimer chaque partie de lui-même si je ne faisais pas de même ».

Vaillancourt a donc partagé des photos d'elle sur son compte Instagram pour renforcer sa confiance jusqu'à ce qu'elle soit enfin prête à sortir en public sans cacher sa barbe. Sa première sortie en public a eu lieu lorsque le port obligatoire du masque pendant le confinement n'a plus été appliqué.

Lors d'un entretien avec Studio 10, Vaillancourt s'est souvenue qu'elle était très nerveuse à l'idée de montrer sa barbe aux gens et qu'elle essayait de décoder leurs pensées lorsqu'ils la voyaient. Cependant, elle a réalisé qu'elle était plus nerveuse que nécessaire parce qu'elle a appris que les gens étaient généralement gentils. C'était une expérience complètement différente de celle qu'elle avait vécue à l'adolescence, et cela l'a confortée dans sa volonté d'arrêter enfin de se cacher. En septembre 2021, la mère a décidé de laisser tomber le rasoir et d'arrêter de se raser.

Dans l'une de ses entrées Instagram, Vaillancourt a déclaré que le fait de cacher sa barbe lui donnait l'impression d'être une menteuse, ce qui rendait l'amour de soi plus difficile.

« Je n'ai jamais été vraiment moi-même, et en cachant ma barbe, je cachais les meilleures parties de moi-même, ce qui rendait vraiment difficile de m'aimer. Je me sentais comme une menteuse. »

Vaillancourt a également réalisé que le monde est plus ouvert à ceux qui se montrent authentiques, quelle que soit leur apparence, et c'est ce qu'elle veut enseigner à son fils.

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Le SOPK est un problème commun à de nombreuses femmes, mais penses-tu que Gennevieve Vaillancourt a une attitude formidable face à son expérience ? Fais-nous part de tes commentaires, et transmets cette histoire à quelqu'un qui vit peut-être la même chose !