La Bond Girl Britt Ekland avoue qu'elle a ruiné son visage

Aoû 20, 2021 by apost team

Britt Ekland est une actrice suédoise, qui a connu la célébrité en 1964 après son mariage avec l'acteur Peter Sellers. Elle a joué dans plusieurs films et émissions de télévision, notamment dans « The Night They Raided Minsky's » de William Friedkin en 1968, « Machine Gun McCain » en 1969 et le film policier « Get Carter » en 1971, qui l'a consacrée comme un personnage typiquement « Blonde sexy ».

Ekland est surtout connue pour son rôle de Bond girl dans le film « L'homme au pistolet d'or » en 1974. Incarner une Bond girl a été une bonne expérience pour Ekland, et elle parle de cette époque avec tendresse. L'exposition du rôle l'a aidée à apparaître dans d'autres projets, et finalement, elle a réussi à se défaire du typage dans des rôles similaires.

À partir des années 1970, Ekland a joué dans de multiples films d'horreur, notamment l'adaptation de « Endless Night » d'Agatha Christie et le film d'anthologie « Asylum ». Elle a également joué dans le film d'horreur culte « The Wicker Man » en 1973. On pourrait dire qu'Ekland a trouvé beaucoup de succès en jouant des personnages similaires dans tous ses projets, mais elle a diversifié ses rôles plus tard dans sa carrière et a également été une artiste de scène à succès.

Aujourd'hui, Ekland travaille toujours à 78 ans et ne montre aucun signe de ralentissement. Cependant, elle a exprimé quelques regrets de sa jeunesse. Lorsqu'elle était plus jeune, Ekland a subi plusieurs procédures cosmétiques et a admis qu'elle ne prendrait pas la même décision si elle pouvait le refaire. Lisez ce qui suit pour en savoir plus sur Ekland et ses problèmes d'apparence.

Premières années de vie

Britt Ekland (1964), (Larry Ellis/Daily Express/Hulton Archive/Getty Images)

Ekland est née le 6 octobre 1942 à Stockholm, en Suède. Sa mère, Maj Britt, était secrétaire tandis que son père, Sven Axel Eklund, dirigeait un magasin de vêtements haut de gamme à Stockholm et était capitaine de l'équipe nationale suédoise de curling. L'actrice a trois frères plus jeunes.

Lorsqu'elle était enfant, Ekland était en surpoids et luttait avec son image de soi. Elle a déclaré à People Magazine en 1980 : « J'étais très lourde. Mon Dieu, j'avais une apparence brutale. J'ai toujours essayé d'être drôle pour compenser mon obésité et ma laideur ». Il a fallu beaucoup de temps à Ekland pour désapprendre ces processus de pensée néfastes, et on peut dire qu'ils ont contribué à sa décision de recourir à la chirurgie plastique plus tard dans la vie.

À l'adolescence, Ekland a quitté l'école pour se produire et voyager avec une compagnie de théâtre. Lors d'un séjour en Italie, elle a été repérée par un agent de talent qui l'a ensuite envoyée à Londres pour auditionner pour des films à venir.

Elle a commencé par des rôles de figurant non crédités et des petits rôles dans des films tels que « G.I. Blues » en 1960. Toujours en 1960, elle a obtenu son premier petit rôle secondaire dans « Les Joyeux Voleurs ». Ekland avait 18 ans lorsqu'elle a commencé à jouer professionnellement.

Débuts de carrière

Pendant les premières années de sa carrière, Ekland a continué à jouer dans des seconds rôles mineurs jusqu'à ce qu'elle obtienne son premier grand rôle dans les westerns « George Marshall » et « Advance to the Rear » en 1964. La même année, Ekland a été à l'affiche du téléfilm « A Carol for Another Christmas » aux côtés de son mari de l'époque, Peter Sellers.

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Britt Ekland (1964), (Dennis Oulds/Central Press/Getty Images)

Ekland a joué ensuite dans deux autres films avec Sellers, « After the Fox » en 1966 et « The Bobo » en 1967. Après cela, en 1968, elle a été acclamée par la critique pour sa performance dans le film de comédie musicale de William Friedkin, « The Night They Raided Minsky's ». Ekland est apparue également dans une série de films italiens à la fin des années 1960, notamment « Machine Gun McCain », « The Conspirators » et dans le rôle d'Antigone dans « The Cannibals ».

En 1971, Ekland a joué aux côtés de Michael Caine dans le film policier emblématique « Get Carter ». Cela l'a mise sur la carte en tant que femme de premier plan, et elle était connue comme la bombe blonde dans un certain nombre de films. Le film était un tremplin nécessaire pour obtenir son rôle le plus connu, celui d'une Bond girl dans « L'Homme au pistolet d'or ».

Bond Girl

Dans « L'Homme au pistolet d'or », Ekland jouait le rôle de Mary Goodnight aux côtés de Roger Moore, qui jouait le personnage de James Bond. C'était la deuxième fois que Moore jouait Bond, l'agent fictif du MI6. Mary Goodnight était l'assistante de Bond dans le film, et le Sunday Mirror a qualifié le personnage « d'agent britannique blond étonnamment stupide ».

Malgré l'accueil peu chaleureux réservé à son personnage, Ekland défend encore aujourd'hui son rôle. Et il est indéniable que la reconnaissance qu'elle a reçue de ce rôle a énormément aidé sa carrière. Elle a déclaré à The Guardian en mai 2020 : « Je suis la Bond girl la plus fière qui soit, car il ne reste pas beaucoup d'entre nous, et il n'y en aura plus à l'avenir ».

Roger Moore, Maud Adams, Britt Ekland (1974), (Sunset Boulevard/Corbis/Getty Images)

En tant que personnage ayant accédé à la célébrité en partie grâce à son look de bombe blonde, Ekland défend la thèse selon laquelle les Bond girls étaient censées être jolies et ne pas apporter grand-chose à l'histoire du film. L'actrice ne semble pas s'en offusquer, mais admet qu'il n'y a plus de place pour les James Bond girls classiques dans la culture actuelle. Elle a déclaré au Guardian qu'il y a trop de « politiquement correct » pour cela.

Elle a précisé dans la même interview : « La Bond girl doit être belle en bikini : c'était son rôle...La Bond girl de mon époque n'existe plus parce qu'elles ne sont pas présentées de cette façon. Vous ne la verriez pas en bikini à côté de Daniel Craig en costume aujourd'hui. Le département des relations publiques s'assurerait que cela n'arrive pas ».

Dans une interview avec Piers Morgan sur « Good Morning Britain », on a demandé à Ekland si elle pensait qu'il pourrait y avoir un jour une femme James Bond. Elle a répondu : « Cela n'arrivera pas. Je connais Barbara Broccoli, productrice de Bond. Si j'ai une quelconque influence, je dirai qu'il doit toujours y avoir un Bond. Elle peut être n'importe quoi, mais elle ne peut pas être un James Bond ».

Ekland a également partagé son opinion quant à savoir si le terme devrait être changé de Bond girl à Bond woman. Elle a déclaré au Guardian : « Les Bond girls sont un titre très agréable », a-t-elle dit. « C'est ce que les gens veulent. Il n'a pas la même résonance que Bond woman ». Ekland est très ouverte et n'a pas peur de partager ses opinions honnêtes.

Mariage avec Sellers et luttes personnelles

Britt Ekland, Peter Sellers (1964), (Hulton Archive/Getty Images)

Ekland a épousé Sellers en 1964 alors qu'elle n'avait qu'une vingtaine d'années. Lorsque le journaliste de The Guardian lui a demandé comment elle agissait quand elle était jeune, Ekland a répondu : « J'étais extrêmement impulsive...Je suis comme un rouleau compresseur. Je vais simplement de l'avant. Je n'ai pas ce frein en moi...Quelqu'un tombe devant moi, puis je tombe amoureuse de lui ». Elle attribue en partie à cela la raison pour laquelle elle est tombée follement amoureuse de Sellers.

Le couple a divorcé en 1968, et Ekland décrit Sellers comme : « très possessif et très, très lunatique ». L'actrice a décrit les sautes d'humeur de Sellers comme étant terrifiantes et a affirmé qu'elle pensait qu'il pouvait souffrir de troubles bipolaires, mais que cela n'a jamais été diagnostiqué. Ekland a déclaré que l'homme n'était jamais physiquement violent mais qu'il était émotionnellement et verbalement abusif.

C'était difficile pour Ekland parce que la moindre chose mettait Sellers dans une tirade. « Si je parlais à ma mère en suédois, ce serait une énorme diatribe pendant des heures, comme ça...» Elle a mimé un discours inintelligible à son interlocuteur. « Il ne faisait jamais de pause », a partagé Ekland.

Souvent, Ekland devait aller rester chez des amis pour éviter toute confrontation avec Sellers. Elle a déclaré : « Une nuit, j'ai simplement pris la voiture et je les ai rejoints pour me mettre à l'abri...Cela a continué tout au long de mon mariage ».

Ces agissements se sont poursuivis jusqu'à une longue nuit à Las Vegas où Sellers a crié sur Ekland dans une chambre d'hôtel pendant des heures, après qu'elle ait permis que sa photo soit prise par les paparazzi, selon The Guardian. Ekland en a finalement eu assez et l'a quitté. « Eh bien, j'ai réalisé que ce n'était pas bien. Quelqu'un me faisant subir une guerre émotionnelle et psychologique », a-t-elle partagé sur sa décision de quitter son mari depuis quatre ans.

Britt Ekland, Peter Sellers (1964), (Moore/Fox Photos/Getty Images)

Malheureusement, la vie d'Ekland a été loin d'être plus facile après la fin de son mariage. La mère de l'actrice est décédée dans les années 1980 de la maladie d'Alzheimer, et cette perte a eu un impact profond sur elle. Ekland a partagé avec The Guardian qu'elle était exceptionnellement proche de sa mère et pas autant de son père.

« Partout où je travaillais, elle venait toujours », a déclaré Ekland à son interlocuteur. The Guardian a également rapporté que c'était la seule fois où Ekland a reçu une aide professionnelle pour sa santé mentale. L'actrice a déclaré qu'elle avait essayé les antidépresseurs mais qu'elle avait arrêté après quelques jours.

Ekland aujourd'hui

Les photos d'Ekland aujourd'hui révèlent une femme confiante et belle qui a commis quelques erreurs avec son apparence dans le passé. Ekland a déclaré à Daily Mail U.K qu'elle a reçu plusieurs injections autour du bord de ses lèvres avec de l'Articol et qu'on lui a affirmé qu'il s'agissait d'un « nouveau matériau dentaire ». Plus tard, elle a subi des procédures plus atroces pour essayer de faire fondre le matériau et réparer l'apparence de ses lèvres.

Dans son interview avec The Guardian, Ekland s'est défendue en disant : « À tous ceux qui disent : Elle a détruit son visage. Qui ! Je ne l'ai pas fait exprès. Je ne veux pas ressembler à ça, mais je n'ai pas le choix. J'ai appris à vivre avec, alors vous feriez mieux d'apprendre à vivre avec ».

Ekland en a expliqué davantage dans son interview au Daily Mail. « Tout le monde a le droit de choisir (la chirurgie). J'ai effectué tout cela dans ma cinquantaine, mais je ne l'envisagerais pas à nouveau. Je n'ai aucune envie de paraître différente de ce que je suis », a-t-elle déclaré au sujet de sa décision de subir des procédures de repulpage des lèvres.

> Britt Ekland (1967), (Photoshot/Getty Images)

Dans la même interview, Ekland a déclaré : « Je pense que c'est tragique parce que le seul moment où on a vraiment l'air bien, c'est avant d'avoir 25 ans. Tout le monde se modifie pour avoir une apparence de plus en plus vieille. Je me sens bien maintenant, mieux que je ne l'ai été depuis de nombreuses années...vieillir, ça arrive à tout le monde. Il est inutile de s'en plaindre ou de souhaiter pouvoir changer ».

La vision d'Ekland sur le vieillissement et son apparence est beaucoup plus saine maintenant que lorsqu'elle était jeune. « Nous allons tous dans la même direction et il n'y a rien que nous puissions faire à ce sujet. Il s'agit juste de prendre soin de soi pendant ce voyage », a-t-elle déclaré au Daily Mail.

Ekland a lutté avec son apparence dans son enfance et pensait qu'elle était laide, et ce sentiment peut rester chez une personne même si elle est louée pour sa beauté à l'âge adulte. Même si tout le monde lui disait qu'elle était une bombe, Ekland ne le voyait pas elle-même.

Dans son interview au Daily Mail U.K., elle a déclaré : « Cela a détruit mon apparence et a ruiné mon visage. C'était la plus grosse erreur de ma vie. Quand je regarde des photos de moi-même avant de me faire ça, j'étais très bien. Je peux le voir maintenant, mais je ne pouvais pas le voir à l'époque ».

Ekland a réalisé le difficile travail intérieur pour voir sa vraie beauté, et elle espère maintenant que le monde fera de même. Elle a terminé l'interview par cette déclaration : « Cela ne va pas me permettre de décrocher plus de rôles pour que je sois plus belle. C'est ce que je suis et les gens doivent l'accepter. Je l'ai accepté, vous l'acceptez ! »

Britt Ekland (circa 1970), (Silver Screen Collection/Getty Images)

En 2008, Ekland a donné une autre interview à The Guardian intitulée « My Body and Soul », discutant de ce qu'elle fait pour rester en bonne santé maintenant qu'elle vieillit. « J'ai appris ce que je dois faire, les aliments que je dois éviter, et je fais beaucoup d'exercice. Je faisais tout le temps des régimes dans les années 60, mais nous n'avions aucune idée de ce que signifiait faire un régime. Nous pensions que cela signifiait ne rien manger », a expliqué Ekland.

Ekland a également expliqué qu'elle aime essayer tous les types d'exercices différents. Elle a partagé : « Je fais du Pilates depuis 1974, je soulève des poids, je fais de la marche rapide tous les jours et je cours à reculons. C'est parfois un peu difficile quand vous n'êtes pas sur votre terrain, parce que vous devez trouver un endroit où il n'y a pas de bosses sur le chemin, ou de personnes.»

Lorsqu'on lui a demandé ce qu'elle pensait de la chirurgie plastique, Ekland a répondu : « Je pense que c'est merveilleux. Mais il devrait y avoir une limite d'âge : elle devrait être absolument interdite aux moins de 40 ans. C'est pour les personnes âgées, pour remonter le menton ici et enlever quelques pattes d'oie là, pas pour les jeunes qui veulent être plus gros et plus pulpeux ou plus minces ».

Ekland a terminé son interview avec une pensée profonde. L'intervieweur lui a demandé si elle était heureuse, et Ekland a répondu : « Alors, oui, je suis heureuse. Mais je ne peux pas dire qu'à ce stade de ma vie, être heureuse est d'une importance primordiale. Je n'ai pas besoin d'être heureuse, j'ai besoin d'être satisfaite, et je le suis ». Espérons qu'Ekland reste à la fois heureuse et satisfaite, et puisse tourner la page sur ses regrets passés.

Britt Ekland (2017), (David Livingston/Getty Images)

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